QUE CONTIENT UN P.P.R ?
Il contient plusieurs documents graphiques :
Il contient également des pièces écrites :
Les zones rouges
Elles sont désignées par la lettre R (en majuscule) suivie de l’initiale du risque (en majuscule).
Dans ces zones le risque est important (l’aléa est fort ou moyen), et elles sont inconstructibles.
RI : zone rouge exposée à un risque d’inondation.
RT : zone rouge exposée à un risque de crues torrentielles.
RV : zone rouge exposée à un risque de ruissellement sur versant.
RG : zone rouge exposée à un risque de glissement de terrain.
RP : zone rouge exposée à un risque de chute de pierres et de blocs.
Les zones violettes
Elles sont désignées par la lettre B (en majuscule), complétée par l’initiale du risque en majuscule. Ces zones sont inconstructibles dans l’état, et donc dans le présent P.P.R.
Dans ces zones, tout projet est bloqué, une étude globale et détaillée sera un préalable nécessaire à toute modification du type de la zone, ce qui nécessitera une révision du P.P.R .
BI : zone violette exposée au risque d’inondation.
Les zones bleues
Elles sont repérées par la lettre B (en majuscule), complétée par l’initiale du risque (en minuscule).
Bi : zone bleue exposée à un risque faible d’inondation.
Bt : zone bleue exposée à un risque faible de crues torrentielles.
Bg : zone bleue exposée à un risque faible de glissement.
Bm : zone bleue exposée à un risque faible de zone marécageuse.
Dans ces zones, la construction est possible, si les obligations, recommandations et prescriptions (en matière d’aménagement et de construction) demandées dans le règlement sont respectées.
Les conditions sont des conditions de conception, de réalisation, d’utilisation et d’entretien, de façon à ne pas aggraver le risque, et ne pas accroître la vulnérabilité des biens et des personnes.
Le P.P.R, approuvé par la préfecture le 9 avril 2004 est exécutoire.
Il comporte des documents très techniques, en particulier les zones à risques répertoriées sur des cartes. Il est impossible en donnant les grandes lignes d’un tel document d’être exhaustif ; tout résumé est forcément réducteur et peut être source d’imprécision.
Pour cette raison, le dossier complet n'est pas mis en ligne, l Le public est invité à venir le consulter en mairie Il est également possible de prendre un rendez-vous avec l'adjoint à l'urbanisme pour obtenir des précisions.
- les inondations de plaine.
- les zones marécageuses.
- les inondations en pied de versant.
- les crues de torrents et ruisseaux torrentiels.
- le ruissellement sur versant.
- les glissements de terrain.
- les chutes de pierres et de blocs.
- la suffosion (effondrement brutal de cavités souterraines, galeries de carrières).
- les séismes : il est seulement rappelé le zonage sismique de la France.
Un certain nombre d’études techniques (hydrauliques, géotechniques,…) ont été menées pour mieux connaître ces risques et parfois définir les moyens de s’en protéger, complétées par des enquêtes documentaires et de terrain.
Sur la base de ces études, la cartographie des aléas a été établie.
Y A T-IL DES DEGRÉS DANS LES RISQUES ?
Le niveau d’aléa(s), dans un site donné, résulte d’une combinaison du facteur occurrence (fréquence), et du facteur intensité.
On distingue trois degrés :
- une zone d’aléa(s) faible(s).
- une zone d’aléa(s) moyen(s) ;
- une zone d’aléa(s) fort(s).
Afin de faciliter la lecture, chaque zone, sur la carte des aléas, est matérialisée par une limite, et par une couleur traduisant le degré de l’aléa et la nature des phénomènes naturels sur la zone.
SI MON TERRAIN EST SITUÉ DANS UNE ZONE A RISQUES, EST-IL INCONSTRUCTIBLE ?
Tout dépend de l’intensité du risque : un terrain situé en zone d’aléa fort sera inconstructible, un terrain situé en zone d’aléa faible devra respecter des obligations et des recommandations en matière d’aménagement (terrassement, déblais, remblais, collecte des eaux pluviales,…) et de construction (façon de traiter le sous-sol,…).
Le territoire national est soumis à de nombreux types de risques naturels. La répétition d’événements catastrophiques au cours des dix dernières années a conduit le législateur à renforcer la politique de prévention.
Les principes énoncés par l’Etat sont :